samedi 1 juin 2013

Des sakura sur les volcans (Japon, printemps 2013)

Depuis le temps que je voulais voir les cerisiers en fleurs au Japon ! En mars 2011, notre voyage avait été reporté. Nous avons du coup, lors d’un itinéraire assez « classique » (Tokyo (dont Kawaguchico),Kyoto (dont Nara), Hiroshima et Miyajima, Koya-san et Osaka), découvert le Japon en automne orné de ses magnifiques momiji, les érables rouges.
Mon envie de sakura fut alors renforcée par l’envie de revenir dans ce fabuleux pays, et de découvrir la campagne, la montagne, de sortir des grandes villes visitées la première fois. Nous avons donc loué une voiture pour sillonner pendant 10 jours les routes de Kyushu, l’île au sud du Japon, à la découverte de ses volcans, avant de retourner à Kyoto et Tokyo.

Voici de façon synthétique notre itinéraire à Kyushu :
Nagazaki : 1 soirée
Mont Unzen : 1 jour
Shimabara : 1 jour
Kumamoto : 1 jour
Aso : 1 jour
Takachiho : 1 jour
Kagoshima (sakurajima et Chiran) : 1 jour et demi
Yakushima : 1 jour et demi

Objectivement le voyage idéal à Kyushu aurait demandé quelques jours de plus :
Nagasaki : 1 ou 2 jours au lieu d’une seule soirée
Kumamoto : 2 jours plein (donc 3 nuits) sont nécessaires
Aso : il eu fallut arriver plus tôt le matin pour faire une belle randonnée
Kagoshima : 1 jours de plus n’aurait pas été de trop (un jour pour Chiran comme on l’a fait, plus un jour pour la ville de Kagoshima)
Yakushima : 2 jours plein (donc 3 nuits) sont nécessaires aussi

Malgré ça, nous n’avons pas eu l’impression de courir, nous en avons vraiment bien profité. La voiture est vraiment un plus, elle permet d’être libre de ses visites et de voir beaucoup de choses dans des lieux différents.

Voici maintenant l’itinéraire un peu plus détaillé, incluant ce que nous avons fait à Kyoto et Tokyo, et donnant quelques adresses, notamment d’hôtels, et quelques infos pratiques, notamment sur la voiture :

Jour 1
Vol Paris-Tokyo (Narita), puis vol Tokyo (Haneda) – Nagasaki.
Un bus limousine permet de relier Narita et Haneda
Après 1 métro, 1 RER, 2 avions, 2 bus… et 22 heures de voyage, nous arrivons enfin à notre hôtel à Nagasaki, à l’est de l’île de Kyushu !

Balade à Nagasaki en fin de journée : Hollander Slope

Nous nous baladons dans Hollander Slope, quartier « occidental », très calme, avec des petites rues… Nous prenons nos premières photos de sakura… Mais la nuit commence à tomber, et la fatigue nous rattrape d’un coup. Nous achetons du tonkatsu (porc pané) chez Hotto Motto et des onigiri et kit-kat au thé vert au combini (petite superette ouverte tout le temps), et nous mangeons tout ça à l’hôtel avant de nous endormir pour une bonne nuit de sommeil.

Hôtel Toyoko Inn près de la gare. Très bien, fonctionnel, chambres non fumeurs, petit dej compris dans le prix (mais les onigiri et la soupe miso au p’tit dej, j’ai du mal…)

Jour 2
nous descendons dans le restaurant de l’hôtel pour le petit déjeuner compris dans le prix de la chambre, quand un doute me saisi : j’ai l’impression que nous sommes les seuls occidentaux ici… s’il n’y a que des japonais, il va y avoir quoi au p’tit dej ??? Et bien tout simplement de la soupe miso, du riz, des onigiri, et deux ou trois autre trucs indéfinissable… Je demande s’ils ont du pain (histoire que mes cours de japonais me servent) et on nous donne des petits pains au lait fourrés à la margarine. C’est mieux que rien. Ah ils y a aussi quelques clémentines… un peu sèches… Bref, la prochaine fois on s’organisera autrement !

On récupère la voiture de location (avec GPS en anglais fort utile) à l’agence Toyota.

Volcan Unzen : Randonnée sur le Mont Fugen

Nous pique-niquons à l’observatoire avant d’arriver sur le volcan. On peut ainsi observer la montagne, et surtout se rendre compte à quel point l’éruption de 1991 l’a transformée, elle est beaucoup plus haute qu’il y a 20 ans. Rassasiés, nous entamons la randonnée qui nous emmènera sur le sommet. A l’approche du sommet, les nuages nous doublent. Ils semblent vouloir faire la course pour arriver les premiers aux fumerolles sortant des entrailles du volcan (oui, il ne faut pas l’oublier, nous somme sur un volcan actif !) Ce paysage d’un autre monde est vraiment beau, et la brume au sommet ajoute du cachet à cette belle randonnée.


Nuit à Shimabara au Business Hôtel Chidori. Je ne le recommande pas. Lits inconfortable, et chambre fumeur qui même aérée garde l’odeur. Parking gratuit

Jour 3
Château de Shimabara
Nous sommes accueillis par un samourai et une dizaine de ninja de toutes les couleurs ! Nous visitons l’intérieur du château, qui expose des documents retraçant la période ou le christianisme est arrivé au Japon, et également la période ou les chrétiens (japonais ou occidentaux) refusant de renier leur foi étaient jetés dans les enfers du volcan Unzen… Période de l’histoire du Japon méconnue pour nous, mais très liée à la péninsule de Nagasaki. Nous entamons le dernier escalier pour aller admirer la vue en haut du château. A peine arrivés en haut, un japonais avec un micro nous aborde, nous pose quelques questions, et fini par nous demander si on est d’accord pour passer à la radio ! Je raconterai donc, en direct sur Shimabara FM, et en japonais, qu’on vient de Paris, qu’on aime beaucoup le Japon, qu’il y a beaucoup de sakura ici et que c’est très joli (oui, mon japonais est limité !). Ah sinon, la vue depuis le sommet du château est vraiment sympa.
château de Shimabara
château de Shimabara
château de Shimabara
(avec le Mont Unzen en éruption derrière)
Château de Shimabara et Mont Unzen en éruption
Château de Shimabara

Teppo-cho, le quartier avec les anciennes maisons de samourai
Nous pouvons visiter des maisons de samourai, avec leurs magnifiques jardins. C’est calme, et très agréable.

Mémorial du désastre du Mont Unzen, très intéressant avec l’audioguide en anglais, ça complète bien notre rando de la veille.
Memorial du Mont Unzen
Mémorial Mont Unzen

Nous prenons ensuite le ferry pour Kumamoto, le fief de l’ours Kumamon qui nous suivra tout au long du voyage ! (j’en reparlerai plus tard)
Depuis le ferry, nous avons une très belle vue sur le volcan Unzen. A l’approche de Kumamoto, des mouettes volent au dessus de notre bateau. Elles ont repéré l’enfant qui leur jette des biscuits, et sont d’ailleurs très douées pour les attraper au vol, nous frôlant du bout de leurs ailes !
Ferry entre Shimabara et Kumamoto
Ferry entre Shimabara et Kumamoto

Arrivés à Kumamoto, et après avoir posé nos valises à l’hôtel, nous « rangeons » la voiture dans l’ascenseur du parking (pour gagner de la place, le parking est en sous-sol, et pour y garer la voiture on la laisse dans un grand ascenseur, elle descend ensuite toute seule ! Pour la récupérer, on insère une carte magnétique dans la machine, et l’ascenseur nous retrouve la voiture, trop fort !)
Nous prenons ensuite le tramway pour rejoindre le château de Kumamoto et surtout pour nous balader sous les sakura, où plein de japonais font « hanami », pique-niquent joyeusement sous les sakura. Nous n’avons bêtement rien prévu pour pique-niquer, du coup nous rabattons sur une pizza dans un des restaurants des arcades (rue commerçante couverte), non loin du château.

Nuit au Toyoko Inn Ekimae (à côté de la gare). Toujours très bien et fonctionnel, parking de l’hôtel très pratique, mais cette fois ci on prendra le p’tit dej au Mr Donut à côté ^^

Jour 4
Je descends en repérage dans la salle de restaurant : toujours les mêmes onigiri et la même soupe miso. Nous n’insisterons pas, et iront petit déjeuner au Mr Donut à côté. Cette chaîne de doughnuts propose des doughnuts à la farine de soja, pas gras du tout, et vraiment bons. Nous en profitons pour goûter les doughnuts de saison, ceux au sakura (pas mal du tout, même si j’ai un faible pour ceux aux chocolat). Et je n’oublie pas de demander ma carte de fidélité !

Château de Kumamoto
Nous partons visiter le château de Kumamoto, l’un des 3 châteaux les plus intéressants du Japon d’un point de vue historique, avec celui d’Osaka (visité lors de notre premier voyage) et celui de Nagoya (que nous visiterons lors d’un 3ème voyage ?). Et également l’un des plus beaux châteaux parait-il ! Il est en effet magnifique, surtout avec tous ces sakura ! Dommage par contre que le ciel ne soit pas bleu aujourd’hui… D’un autre côté, tous ces parapluies de couleur sous les sakura, c’est joli aussi. Et les gouttes de pluie perlant sur les pétales de fleur, c’est juste magnifique ! La visite de l’exposition dans le château  est très intéressante.
Château de Kumamoto
Château de Kumamoto

Jardin Suizen-ji
Vraiment très joli avec ses paysages miniatures, ses hérons, ses carpes dorées dans le bassin… Pas beaucoup de sakura, mais il doit être très joli en automne, je repère quelques momiji, verts à cette époque. 
Jardin Suizen-ji

2ème nuit au Toyoko Inn Ekimae

Jour 5
Nous sommes censés quitter Kumamoto aujourd’hui. Mais quitter cette ville sans faire un détour à la Reigando Cave, la grotte perdue dans la campagne où Musashi a écrit le « Gorin no Sho », le « Traité des 5 Roues » à la fin de sa vie, serait vraiment dommage. Notre GPS nous guide donc gentiment jusqu’à ce lieu de pèlerinage. En chemin, nous nous arrêtons admirer quelques sakura sur fond de ciel bleu devant un temple près duquel des personnes âgées jouent au croquet. Petite scène de vie fort agréable.
La Reigando Cave est vraiment perdus dans la campagne, mais le lieu est très agréable, et également très intéressant. Le chemin pour arriver à la grotte, avec toutes ses petites statues posées sur la roche, est surprenant. Et la grotte elle-même vaut le détour, pour qui s’intéresse à l’histoire de ce rônin, samourai sans maître, maître de tous les arts, de l’art du sabre à celui du thé ou de la calligraphie.
Reigando Cave

Bon allez, il est temps de rejoindre le Mont Aso maintenant ! Mais il fait super beau, et nous décidons finalement de nous arrêter à nouveau à Kumamoto pour voir les sakura devant le château se découper sur le ciel bleu. Quelle bonne idée ! C’est magnifique ! Les pétales commencent à tomber et virevoltent comme des flocons de neige, on sent la joie dans le cœur des gens, petits et grands, quand ils essayent d’attraper les pétales, telle une offrande éphémère qui se déposerait  dans leurs mains ouvertes.
Sakura près du château de Kumamoto
Bon, c’est parti maintenant, on reprend la route vers l’ouest, vers le Mont Aso, volcan actif qui est connu pour sa caldera (dépression circulaire située au cœur du volcan), la plus grande du monde avec plus de 100 km de diamètre !
En cours de route, nous nous arrêtons chez Hotto Motto pour un tonkatsu à emporter que nous mangerons avec vue sur le volcan.
Après avoir garé la voiture, nous dédaignons le téléphérique, et nous montons à pied jusqu’au cratère fumant. Quel spectacle ! Les paysages désertiques de terre mêlée de cendres nous rappellent l’Etna. Mais le cratère en lui-même, c’est du jamais vu ! C’est franchement impressionnant ! Quand l’épaisse fumée acre se déplace légèrement avec le vent, nous pouvons apercevoir, au fond du cratère, le lac d’eau acide et brulante, verte à cause du souffre présent dedans. Plonger son regard dans la fumée du cratère pour découvrir tout au fond une « plage » au bord de l’eau sulfureuse… On se croirait sur une autre planète ! On imaginerait presque un être mutant sur son transat caché dans la fumée… 
(ah oui, c’est censé être interdit aux asthmatiques… m’en fout, j’ai ma ventoline, ce serait vraiment dommage de louper ce paysage !) 
Après en avoir pris plein les yeux (et les poumons), nous partons nous balader sur le bord du cratère. C’est juste dommage que nous soyons arrivés trop tard pour faire une balade plus longue, qui contourne le cratère…. Nous en profitons déjà bien.
Cratère du Mont Aso
Nous quittons le cratère pour rejoindre musée sur le volcan, fermé puisqu’il est déjà 17 heures passées. Nous nous baladons alors sur le champ de lave, et nous arrivons à une petite étendue d’eau dans laquelle le ciel, les nuages, et surtout le cratère fumant se reflètent ! Jeux de lumières, jeux de reflet, c’est assez irréel mais vraiment magnifique !

Nous reprenons ensuite la voiture pour nous rendre au petit village d’Uchinomaki, au nord de la caldera, où nous passerons la nuit dans un ryokan, sur des futons à même le sol de tatami. Nous avons un peu de mal ce soir là à trouver un restaurant, tout semble fermé le soir, mais nous finissons par dégoter un petit restaurant très sympathique, où l’on mange assis par terre en chaussettes. Nous choisissons une grande salade avec des crevettes, un steak avec des légumes, le tout accompagné de sake chaud… Bref, on se régale !
De retour au ryokan, nous nous prélassons dans le onsen (bain très chaud) avant de nous endormir comme des loirs.

Nuit dans la caldera à l’hôtel Uchinomakiso. Chambre traditionnelle très sympa, toilettes et lavabo dans la chambre, onsen pour la douche (mais privatif avec un verrou). Pas de repas à l’hôtel. Parking gratuit.
Diner dans un bon restaurant dans la petite ville d’Uchinomaki.

Jour 6
Takachiho 
Nous visitons d’abord le sanctuaire Takachiho-jinja, riche en mythologie. On sent qu’on ne visite pas un « temple à touristes », comme on peut le faire à Kyoto (ce qui ne les empêchent pas d’être magnifiques) mais un vrai sanctuaire ou les légendes sont vivantes, même de nos jours.
Takachiho-jinja
Après une petite balade, nous allons déjeuner dans un petit restaurant très coquet, avant d’aller nous promener le long des gorges. D’un point de vue géologique, les roches volcaniques qui forment ces gorges sont très intéressantes. En revanche, visuellement, les gorges et la cascade sont moins impressionnantes que ce qu’on s’imaginait en voyant des photos avant le voyage. Qu’à cela ne tienne, la balade est tout de même très sympa.

Nous allons ensuite au sanctuaire Amano Iwato-jinga, qui est vraiment magnifique ! Après une petite balade le long de la rivière, nous arrivons à une grotte, un peu en retrait, dont l’entrée est marquée par un torii, arche de pierre, porte entre le royaume des hommes et celui des dieux. Des milliers de petites pyramides de cailloux sont disposées un peu partout dans la grotte, lui conférant une ambiance vraiment particulière.

Nous rentrons ensuite nous reposer un peu à notre hôtel avant de retourner au sanctuaire Takachiho-jinja en soirée pour assister aux danses traditionnelles Kagura qui racontent l’histoire de la princesse du soleil Amaterasu Omikami qui s’est cachée dans une grotte plongeant ainsi le monde dans les ténèbres. Heureusement que les autres dieux l’ont retrouvée ! Le spectacle est super sympa, surtout le dernier tableau, la création du Japon par les dieux qui fabriquent du sake, qui s’avère être interactif avec le public ! 
Comme nous avons la flemme de chercher un restaurant si tard (les repas sont pris tôt au Japon, et il est déjà 21 heures), et comme les combini proposent beaucoup de repas frais, et possèdent même des micro-ondes pour les réchauffer, nous allons faire nos emplettes à celui au pied de notre hôtel pour dîner tranquillement devant la télé.

Soirée : sanctuaire Takachiho-jinja pour assister aux danses traditionnelles Kagura (ça commence à 20h, il faut arriver vers 19h30 – 19h40).
Nuit à l’hôtel Grateful, notre meilleur hôtel lors de notre séjour à Kyushu : grande chambre (non fumeur), salle de bain et toilettes dans la chambre, chaussons fournis, propre, Family Mart au rdc… Je recommande. Attention, le GPS avait du mal à le trouver avec le numéro de téléphone, heureusement qu’on avait un plan et qu’on l’a vu en arrivant à Takachiho. Parking gratuit.

Jour 7
Après un petit déjeuner au lit (on est organisés maintenant, on achète la veille au combini de quoi petit déjeuner correctement), nous reprenons la route en direction du sud, en direction de Kagoshima et de ses palmiers !
Nous nous arrêtons sur une aire d’autoroute pour refaire le plein d’essence, et là surprise, pas de Paul, de Courte-Paille ou de Bœuf Jardinier, mais un grand espace rempli de omiyage, ces cadeaux souvenirs, souvent des gâteaux, biscuits, bonbons, que les japonais adorent acheter et offrir à leurs amis ou collègues en rentrant. Tiens, Kumamon, que nous avons vu dans toutes les boutiques d’omiyage jusqu’à présent, est toujours là… Mais bon, on quitte la préfecture de Kumamoto, on devrait enfin s’en débarrasser. Et tout autour, en extérieur, plein de stands de brochettes grillées, de poulpe, et de tas d’autres trucs à manger.
Bon ça y est, l’essence est payée, on n’est pas là pour visiter les aires d’autoroute… 
Aire d'autoroute
(oui, même la il y a des tampons !
Et j'ai le mien, même si pour ça j'ai du faire
la queue derrière un groupe d'enfants ^^)
Nous finissons par arriver à Kagoshima, et comme c’est l’heure du déjeuner, nous allons directement vers le port (Dolphin Port) où nous trouvons un délicieux restaurant de yakiniku, viande grillée sur plaque chauffante, avec vue sur la mer.

Kagoshima est jumelée avec Naples, en Italie, et en en très fière. Comme Naples, il y fait beau une bonne partie de l’année, et comme Naples, la ville vie à l’ombre d’un volcan actif. Le Sakurajima connait un grand nombre d’éruptions par an, et crache en permanence une grande quantité de cendre. Plusieurs éruptions ont marquée l’histoire de ce volcan, notamment celle de 1914 qui a transformé l’île en presqu’ile, une coulée de lave se déversant dans la mer pour relier le volcan à Kyushu.
Kagoshima ne se trouvant pas du côté de cette coulée de lave, nous prendrons donc le ferry pour rejoindre le volcan. Volcan bien calme d’ailleurs, c’est décevant, je n’arrêtais pas de dire qu’il était tout le temps en éruption… Mais il semble m’avoir entendu, car juste avant de débarquer, il commence à cracher une épaisse fumée grise, rappelant à tous que les éruptions, ça le connait !
Nous passons l’après-midi à faire le tour du volcan en voiture, nous arrêtant à tous les points de vue pour l’observer sous tous les angles. Nous nous baladons sur une coulée de lave, sur un sol de cendres que seuls quelques petits animaux ont foulé (nous pouvons voir leur traces) et passons un bon moment à observer le volcan cracher sa fumée, sans nous lasser.

Nuit à l’hôtel Toyoko Inn chyu-o eki higashi, proche de la gare, toujours aussi pratique que les autres (avec parking)

Jour 8
Chiran : visite des maisons et jardins du quartier de samourai
Ces maisons anciennes avec leurs splendides jardins, reproduisant des paysages avec des cascades de pierres et des buissons symbolisant les montagnes, sont vraiment magnifiques. La ville étant aussi célèbre pour son thé d’excellente qualité, nous en achetons dans une toute petite échoppe accolée à une maison aux panneaux de bois coulissants. Dans le dernier jardin, nous avons une surprise de taille : ce n’est pas un petit chat que nous voyons, comme dans les autres jardins, c’est une sorte de petit blaireau brun ! On me dit que c’est un « hanaguma ». Ne trouvant pas le mot dans mon dictionnaire, nous ne connaissons donc pas son nom en français. Mais quand il commence à ce battre avec un autre hanaguma, ça devient vraiment impressionnant ! Comme nos chats, mais c’est pas pour jouer…
Nous rebroussons chemin pour aller déjeuner dans un restaurant traditionnel dans une ancienne maison de samourai, avec vue sur l’un des jardins. On mange très bien (accompagné du délicieux thé de Chiran), et en plus le cadre est vraiment agréable.
Déjeuner de soba (et plein d’autres choses) dans le restaurant situé dans une maison de samourai (trouvé dans le guide vert).

Visite du musée en l’honneur des kamikaze
Pendant la seconde guerre mondiale, ces jeunes soldats étaient formés, et s’envolaient de la base de Chiran. Le musée est très intéressant (bien qu’un peu orienté), et pour les passionnés d’aviation, on peut voir de vrais Zéros !
Certaines histoires racontées dans ce musée mériteraient de devenir un film. Notamment celle de ce soldat coréen, que tout le monde pensait japonais puisqu’il avait adopté un nom japonais, qui la veille de sa mission suicide chanta dans sa langue maternelle et ému tout ses camarades… Ou celle de ce jeune américain de Hawaï, venu au Japon pour ses études, qui épousa une jeune femme japonaise. Il se retrouva on ne sait comment enrôlé comme kamikaze pour l’armée japonaise, pendant que ses deux jeunes frères se battaient sur le front européen pour l’armée américaine…
Musée en l'honneur des kamikaze
Après avoir photographiés quelques sakura dans le jardin du musée, et dégusté une glace à la patate douce violette légèrement sucrée (spécialité de la région de Kagoshima), nous retournons vers Kagoshima, et allons au sommet du Parc Yoshino pour admirer la ville, et surtout le volcan Sakurajima en face. On voit qu’il est vraiment très proche de la ville, telle une menace permanente qui rappelle sa présence en crachant ses nuages de cendres.
Nous dînons dans un restaurant de tonkatsu dans la gare pour goûter au porc noir, spécialité de la région, vraiment très bon, avant de retourner à la petite boutique de taiyaki pour notre dessert.

2ème nuit au Toyoko Inn.

Jour 9
Direction l’aéroport, 
Nouvelle aire d'autoroute ^^

on rend la voiture, puis vol sur Japan Airlines pour Yakushima.
survol du Sakurajima
On récupère la nouvelle voiture (toujours chez Toyota, GPS en japonais cette fois ci, mais pas bien grave, un plan de l’île suffit).
Déjeuner au Stax Cafe (très bon)

Nous partons à sa découverte en voiture, en faisant le tour dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (aucune route ne passe par l’intérieur de l’île, trop montagneux). Nous nous arrêtons d’abord sur des plages d’un joli sable doré, sur lequel les tortues de mer aiment venir y déposer leur œufs, d’autant plus qu’ici elles sont protégées des ravages causés par l’homme. La route s’enfonce ensuite dans la forêt. Nous voyons un daim, sur le bas côté. On s’arrête pour le prendre en photo, il est mignon ! Et la, surprise, il n’est pas seul, mais plusieurs macaques sont également là ! C’est qu’ils sont malins, les daims : les macaques vont dans les arbres pour cueillir les feuilles les plus appétissantes, mais ils en font régulièrement tomber, du coup, les daims attendent en bas pour profiter sans se fatiguer des bonnes feuilles des sommets !

Nous quittons nos amis les daims et les macaques et partons à la découverte des chutes Ooki no Taki, les plus grandes chutes de Kyushu. C’est vrai qu’elles sont impressionnantes ! Et les choux à la crème chocolat amandes vendus par un père et sa fille dans leur camionnette à côté des chutes sont vraiment délicieux ! 

Diner de sashimi au restaurant Shiosai, menu en anglais. C’est bon, mais dommage que le restaurant soit fumeur…
Nuit au Minshuku Iwakawa, prêt du port de Miyanoura. Hôtel moyen (très mauvaise insonorisation, une seule toilette et une seule salle de bain (à la propreté douteuse) pour tout l’étage (5 chambres), fumeur, mais très bien désodorisé (je n’ai pas  été gênée). Parking gratuit.

Jour 10
Quand nous nous réveillons, nous constatons que ce qu’avait prédit la météo est vrai : Il pleut. Mais il parait qu’il pleut 35 jours par mois à Yakushima, alors c’est normal. Et puis on prévu d’aller dans la forêt primaire et humide, donc le temps est de circonstance !
Nous partons ensuite, sous la pluie, à travers la forêt vers le cœur de l’île, sur le chemin de randonnée Shiritani Unsuikyo, à la rencontre des cèdres millénaires, des daims dans la brume et des esprits de la forêt, les mononoke. Marcher pendant plusieurs heures dans cette forêt qui semble vivante, qui semble habitée, dans cette forêt qui était déjà là quand les hommes en étaient à leurs balbutiements, dans cette forêt qui aujourd’hui encore est vénérée comme étant le royaume des dieux, ça a vraiment un côté magique. Le climat humide et chaud a formé cette végétation unique, ces grands cèdres couverts d’une mousse épaisse, sur laquelle les gouttes de pluie emprisonnées brillent au moindre rayon de lumière telles des perles magiques… J’aime beaucoup ! Vraiment une super balade, malgré le temps pluvieux ! De plus, la vue depuis le sommet est magnifique, c’est vraiment irréel avec la brume qui recouvre la vallée. 
Shiratani Unsuikyo
L'après-midi, comme il pleut toujours, nous passons l’après-midi, au musée au Yakushima Environnemental Culture Village. Le musée est très intéressant, complète bien notre visite de l’île, et le film IMAX (avec sous titres en français ou anglais) donne envie de retourner se balader 
Yakushima Environnemental Culture Village
Yakushima Environnemental Culture Village
La mascotte du Yakushima Environnemental Culture Village
En sortant il ne pleut plus quand nous sortons. Nous partons alors en direction des chutes Toroki no Taki qui se jettent directement dans la mer,  puis des chutes Senpiro no Taki juste à côté, toutes deux magnifiques. Quelle journée !

2ème nuit au minshuku Iwakawa

Jour 11
Notre séjour à Kyushu est malheureusement fini… Après un bon petit déjeuner au café de la veille, et quelques arrêts sur les plages en court de route pour photographier les vagues qui viennent s’éclater sur les rochers, on dit au revoir aux esprits de la nature, on rend la voiture à l’aéroport, et on reprend l’avion pour Osaka, direction les grandes villes japonaises.
Aéroport de Yakushima
Aéroport de Yakushima
Dernière vision de Yakushima depuis le ciel… Petit pincement au cœur… Cette île est vraiment magnifique, et la quitter si tôt me rend un peu nostalgique… L’avion survole la mer, puis la terre, puis encore la mer… Pour finalement arriver au dessus du Kansai, et surtout au dessus d’Osaka. La vision est assez impressionnante ! Plus de forêt, plus de montagne, rien que la ville, immense, qui s’entend à perte de vue ! On survole le château, que nous avons visité lors de notre précédent voyage. 
Survol du château d'Osaka
Nous ne traînons pas, et prenons directement un bus pour Kyoto, à 1 heure de route de la.
Arrivés à la gare de Kyoto, nous achetons un bento de sushi avant de nous rendre à l’hôtel non loin de la. Nous retrouvons nos quartiers dans le salon de l’hôtel (nous avons choisi le même que lors de notre premier voyage), et dégustons nos sushi tout en profitant du wi-fi pendant que les machines à disposition lavent et sèchent notre linge (c’est qu’après 10 jours, on n’a plus rien à se mettre !)

Le soir, nous allons diner dans le centre commercial de la gare. Apres 10 jours passés à Kyushu, nous sommes surpris du nombre d’occidentaux que nous croisons à Kyoto !

Nuit à l’hôtel K’s House Kyoto, proche de la gare, très pratique, restaurant attendant pour le p’tit dej (buffet), douches et sanitaires communs propres... On avait adoré lors de notre premier séjour, on y retourne donc !
Tampon Dragon Ball dans un combini
On pouvait si on le souhaitait participer à un tirage au sort pour gagner des lots
(coussins, set de table...) à effigie de ce dessin animé !
Jour 12
Safari dans Kyoto avec Angelo du site Horizons du Japon http://www.horizonsdujapon.com/

Angelo arrivant d’Osaka, nous le retrouvons à Gion, devant le théâtre Minanouza (son train arrive juste à côté). Nous partons ensuite nous balader dans Gion, pour voir de jour ce quartier que nous avons essentiellement vu de nuit la fois précédente. C’est une très belle balade riche en discussions lors de laquelle nous apprenons, entre autre, que les seaux rouges rempli d’eau aux coins des rues sont pour éteindre les débuts d’incendies, que Gion est truffé de passages secrets reliant les maisons entres elles pour que les geisha puissent échapper aux paparazzi, que les boites jaunes sur les maisons servent pour la livraison du lait…

Nous prenons ensuite un bus et nous louons des vélos après avoir acheté des onigiri pour le repas du midi. Apres avoir traversé la rivière Kamo, et avoir visité des marchés couverts sans un seul touriste, nous nous baladons en vélo jusqu’aux jardins du Palais impérial. Nous nous arrêtons à l’ombre des arbres, non loin des sakura, pour déguster nos onigiri (les meilleurs du séjour, et de loin), et nos taiyaki en dessert. Angelo nous apprend que le mot « onigiri », qui vient du verbe signifiant « casser » (du fait de sa forme triangulaire), a également un autre nom : omusubi. Cet autre nom rappelle la maman qui enlace son enfant, c’est un nom plus doux souvent utilisé pour les onigiri fait maison, fait par la maman pour le bento de son enfant. J’adore apprendre ce genre d’anecdote !

Nous repartons ensuite vers un Kyoto totalement méconnu des occidentaux, vers le « deep Kyoto » ou vivent les japonais. Nous passons par l’autre quartier des geisha, moins connu que Gion, mais plus authentique. Puis nous arrivons dans le quartier du textile, et nous visitons un musée super intéressant dans lequel sont exposées des œuvres réalisées selon les mêmes techniques que les obi, ces grandes ceintures de kimono. Je parle d’œuvres car c’est bien de cela dont il s’agit. Les premiers tissus exposés représentent des paysages, ou des scènes de vie, ou des illustrations de jeu ancien, le tout cousus de fil d’or et d’argent. Dans une seconde salle, nous pouvons admirer des reproductions de tableaux de Van Gogh brodés avec cette même technique. Le résultat est bluffant ! On retrouve le travail de la matière qu’on peut observer sur les tableaux de Van Gogh, l’effet « peinture au couteau » est vraiment bien rendu avec l’épaisseur des différents fils. Dans la dernière salle, une autre surprise nous attend : les reproductions des Nymphéas de Monet. Monet avait peint le matin, le midi et le soir, mais n’avait pas eu le temps de peindre la version « nuit » de son tableau. Le musée du textile, a l’aide d’un habile et subtil jeu de lumières, et de l’utilisation de fil visibles à la lumière noire, donne vie aux Nymphéas et achève ainsi l’œuvre de Monet ! Angelo nous apprend qu’il y a quelques années, les Nymphéas étaient en regard d’une œuvre japonaise, mais l’art occidental étant maintenant plus à la mode, l’œuvre japonaise n’est plus visible, dommage.

Nous repartons ensuite sur nos vélos, et passons devant les ateliers de textile avant de rejoindre le temple Kitano Tenmango avec les bœufs du savoir, que les étudiants viennent caresser pour se porter chance avant leurs examens. Le temple doit être encore plus beau en février ou mars, lors de la floraison des pruniers, qui n’ont je pense rien à envier aux cerisiers. De nombreux tableaux peints sur bois sont exposés aux quatre vents sous un porche dans ce temple. Certains sont vraiment jolis, il est étonnant de les voir en extérieur, sans protection aucune contre les intempéries…

Nous arrivons ensuite au temple Hirano Jinja avec ses nombreux et magnifiques sakura ! Nous passons un bon moment à les photographier, en compagnie des japonais aussi enthousiastes que nous !

Angelo nous emmène ensuite dans un tout petit temple, sans prétention, mais vraiment joli avec tous ses feuillages.

Pour finir l’après-midi agréablement, avant de rendre les vélos, nous nous arrêtons dans un café installé dans un ancien établissement de bains public. Le décor est le même qu’à l’époque, avec de joli carrelage sur les murs. On voit encore le mur de délimitation entre la partie réservée aux hommes et celle réservée aux femmes. En sortant, nous passons devant un bain public encore en activité, et encore utilisé de nos jours régulièrement par les habitants du quartier.

Franchement, nous avons passé une excellente journée avec Angelo, qui nous donne encore plus envie de retourner au Japon, pour (re)découvrir Osaka avec lui ! Il faut dire qu’Osaka, plus vieille capitale impériale, possédant le plus ancien temple bouddhiste du Japon, possède bien des trésors que nous ne connaissons pas encore.

Si une aussi belle journée vous tente, découvrez tous les safaris sur Japon Safari : http://www.japonsafari.com/ 

Apres avoir quitté Angelo, nous restons dans Gion et retournons au restaurant Teppanya qui nous avait tant plus lors de notre précédent voyage. Délicieux okonomiyaki, succulent steak, le tout accompagné de sake chaud, on se régale !
Le patron parle un peu anglais, c'est pratique (il a une carte en anglais) C'est en sous sol. Je ne me rappelle plus la rue, mais je sais que c'était à côté de l'arrêt de bus pour retourner vers la gare de Kyoto, il y avait un magasin de golf pas loin...)
okonomiyaki

Toujours sur les traces du premier voyage, nous partons visiter de nuit le temple Kodai-ji illuminé pour les sakura. Nous l’avions vu la dernière fois, de nuit également, illuminé pour les momiji. Le reflet dans l’eau des momiji subtilement éclairés, c’était vraiment grandiose. Le dragon, dans le jardin zen, éclairé par intermittence avec de magnifiques lumières, était lui aussi magnifique. La mise en scène pour les sakura est différente. Le dragon est sorti du jardin zen, pour laisser la vedette à un magnifique sakura qui, tour à tour, se pare de bleu, de vert, de violet et de rose en fonction des lumières.
Kodai-ji

Nous passons ensuite la fin de la soirée au parc Maruyama, avec une foule de japonais faisant la fête sous un magnifique sakura éclairé.

Jour 13
Nous parcourons Le Chemin des Philosophes, le long du court d’eau, sous les sakura, nous arrêtant régulièrement pour prendre des photos. J’avais déjà beaucoup apprécié cette balade lors de notre premier voyage, mais avec les sakura, c’est encore plus agréable ! Nous retrouvons également les petits chats qui vivent la, toujours aussi mignons. Nous croisons également une jeune femme vendant de la glace aux sakura faite maison, avec des vrais pétales de sakura dedans ! Je n’hésite pas une seconde, et me régale avec mon petit plaisir éphémère…. Qui tiendra ma gourmandise en haleine jusqu’au temple Ginkaku-ji devant lequel je déguste un chou à la crème aux sakura ! Gourmande, moi ? Non, je goûte à la culture locale et de saison !

Nous partons ensuite sur nos traces de la veille, et achetons un pique-nique que nous mangeons à l’ombre des sakura, sur les bords de la rivière Kamo, en faisant attention aux buses qui, encore plus gourmandes que moi, n’hésitent pas à voler en rase motte pour voler de la nourriture dans les mains des pique-niqueurs.
Pique-nique sus les sakura
Pique-nique sous les sakura

Apres une petite balade digestive le long de la rivière, nous nous rendons au château Nijo, que nous avons visité un peu en coup de vent il y a 2 ans. Ce château est vraiment magnifique, et la visite est très intéressante. De plus, en avril, les nombreux sakura des jardins du château sont en fleurs ! Certains sont rose pâle avec de petites fleurs à 5 pétales, d’autres sont presque fuchsia avec des fleurs aux nombreux pétales très serrés… Les différentes variétés de sakura sont vraiment belles.
Tampon commémoratif au Château Nijo

Lorsque le château ferme (sur les notes de « ce n’est qu’un au revoir »), nous partons vers l’ouest de la ville au temple Myoshin-ji. Il s’agit d’un immense complexe de différents temples bouddhistes, comme une ville dans la ville. Certains temples se visitent en journée, mais nous arrivons trop tard pour ça. Nous nous baladons tranquillement dans les « ruelles » du Myoshin-ji avant d’aller au Taizo-in, l’un des temples du complexe, qui se visite en soirée pendant la période des sakura. Les « sakura pleureurs » éclairés faisant descendre leurs fleurs au dessus du jardin zen, c’est bu bonheur pour les yeux ! Le temple est calme, les visiteurs, tous pris dans leur contemplation, sont silencieux et respectueux. Le jardin est tellement beau, entre le petit court d’eau, le bassin, les rochers couverts de mousse, les sakura, et le magnifique éclairage, que nous restons bien une heure dans ce petit jardin.

Taizo-in
Taizo-in (avec effet instagram)
Taizo-in

Jour 14
Nous partons visiter le temple bouddhiste Sanjusangendo, qui est vraiment magnifique avec ses 1001 statues de Kannon, et ses statues, plus vraies que nature, de différents dieux. C’est aussi dans ce temple (tout en longueur) que se tient tous les ans un concours de kyudo, tir à l’arc traditionnel. Et c’est aussi le lieu du célèbre duel de Musashi avec Yoshioka Denshichiro, thème repris dans le film « Duel at Ichijoji Temple ». Autant dire que cette visite nous a beaucoup plu ! Et puis avec la pluie, les pétales de sakura tombent sur les galets mouillés, et le contraste entre les pétales roses et le noir brillant des galets est vraiment très joli.
Sanjusangendo
Sanjusangendo

Apres déjeuner dans le « train de sushi » Musashi de la gare de Kyoto, nous assistons à un spectacle de danses mêlant traditionnel et modernité devant la gare. Ce spectacle est vraiment sympa ! Certaines danses reprennent des scènes historiques, d’autres sont justes esthétiques, mais elles sont toutes originale et très vivantes.
Festival Sakura de Kyoto
Festival Sakura

Nous partons ensuite nous mettre à l’abri de la pluie au Municipal Museum of Art pour voir l’exposition temporaire sur Van Gogh comprenant des tableaux de sa période parisienne, prêtés par le Musée Van Gogh d’Amsterdam. 
Grand Torii devant le musée

Jour 15
Il pleut toujours pour notre dernière journée à Kyoto. Nous décidons d’aller visiter le complexe de temples bouddhistes Daitoku-ji (ou Nicolas Bouvier à séjourné) que nous n’avons pas pris le temps de voir lors de notre premier séjour. Les différents temples que nous visitons sont vraiment magnifiques !
Mon préféré, le plus beau à mes yeux, c’est le Oubai-in, tout simplement splendide ! Mais le Kourin_in, avec ses magnifiques peintures murales, vaut vraiment le détour aussi. J’ai bien aimé aussi le Daisen-in, la symbolique de chaque pierre du jardin zen était expliquée, c’était vraiment très intéressant. Nous avons eu une belle surprise au Ryogen-in en découvrant le jeu de sur lequel ont joué Hideyoshi Toyotomi et Ieyasu Tokugawa ! Et pour finir, nous avons bien apprécié le thé et le mochi (gâteau à la farine de riz) offert au Souken-in.

Shinkansen pour Tokyo
On voit bien le Mont Fuji après 50 minutes de trajet par les fenêtres de gauche (place E)

Arrivés à Asakusa
Temple Senso-ji

Nuit à l’hôtel K’s House Oasis, le meilleur hôtel du séjour !

Jour 16
« Fête des fleurs » au temple Senso-ji à Asakusa
Une trentaine d’enfants de 4 ou 5 ans tous habillés d’un petit short beige, d’un blouson bleu marine et d’une couronne de fleurs roses chantent quelques chansons avant qu’arrive un éléphant de bois blanc monté sur un char, suivi par une petite déesse que tout le monde va ensuite arroser d’eau à l’aide d’une petite louche. Ambiance très sympathique, même si nous n’avons pas tout compris à cette cérémonie.
Senso-ji

Roppongi pour déjeuner avec un ami.

Sanctuaire shinto Meiji Jingu au Parc Yoyogi, et le jardin attenant. Très élégant, ce sanctuaire que nous n’avions vu qu’en soirée la fois précédente nous plait beaucoup. Nous visitons également le jardin attenant, paradis pour les ornithologues, et nous avons la chance de voir un tanuki !
Meiji-jingu
Jardin du Meiji-jingu
Omotesando, visite de l’expo au Design Festa, et diner des meilleurs sushi du voyage.
On se régale !

Jour 17
Direction Yokohama pour passer une journée de safari dans la ville avec David du site http://lejapon.fr/

On avait rencontré David lors d’un Tokyo Safari en 2011, nous sommes ravis de le retrouver pour un Yokohama Safari lors de ce nouveau voyage. La ville, construite par les étrangers à l’ouverture du Japon sur le monde, est super agréable, comme si elle avait pris le meilleur de l’Europe (restaurants avec terrasse, parcs avec des bancs, vie agréable et cool au soleil…) et le meilleur du Japon (ville propre, pratique, bien organisée). J’adore !

Nous commençons notre visite par une balade en bateau sur la baie, avant de visiter le Hikawa Maru, un ancien bateau de croisière qui traversait le pacifique pour rejoindre Seattle ! La visite est super intéressante.
Nous pique-niquons ensuite dans le parc construit avec les remblais suite au tremblement de terre de 1923. Quand on voit la taille du parc, on comprend à quel point ce tremblement de terre a été violent. Malheureusement, ce tremblement de terre a eu lieu le matin, alors que tout le monde préparait le petit déjeuner. Du coup, des incendies ce sont déclarés, causant plus de dégâts que le tremblement de terre en lui-même. Et pour couronner le tout, un bruit accusant les coréens de déclencher les feux commença à courir. Résultat, une « chasse aux sorcières » a commencé, et près de dix milles coréens ont été massacrés… Journée funeste s’il en est…

Nous continuons la visite du Yokohama historique en allant à France-Yama, la colline française, lieu de l’ancien consulat Français. A l’époque, environ quinze milles français vivaient à Yokohama, soit deux fois plus que dans tout le Japon aujourd’hui ! Arrivés sur France-Yama, nous avons la surprise de passer sous quelques arches des Halles de Paris, des vraies halles, avant qu’elles ne soient déplacées à Rungis, les halles dans lesquelles mon arrière-grand-père allait faire les courses pour son restaurant à Bastille !
Nous partons ensuite sur les traces d’Alfred Gérard, industriel français de Reims qui fut l’un des premiers français à s’installer au Japon. Il possédait à Yokohama une immense usine qui fabriquait des briques, et a également fait créer un café français, qui existe toujours, et dans lequel nous dégustons de délicieux gâteaux.

Apres cette pause fort agréable, nous allons visiter différents quartiers, tous agréables à découvrir, avant d’arriver au stade où se déroule aujourd’hui un match de base-ball entre les BayStars de Yokohama et les Carps de Hiroshima. L’ambiance est à son comble ! De notre côté, nous admirons les tulipes multicolores qui ornent les alentours du stade.

Puis nous retournons à la Landmark Tower (seconde plus grande tour du Japon, la nouvelle Tokyo Sky Tree l’ayant détrônée) pour déguster une excellent pie aux cerises (je suis peut-être gourmande, mais David l’est autant que moi !).
L’heure est maintenant idéale pour admirer la skyline de Yokohama s’illuminer et se détacher sur le bleu nuit du ciel. David connaissant tous les meilleurs spots pour les photos, nous en profitons à loisir ! Ça vaut vraiment le déplacement !
skyline de Yokohama

bateaux de croisière
bateaux de croisière
bateaux de croisière
bateaux de croisière

A la nuit tombée, nous terminons cette journée dans Chinatown pour découvrir un quartier encore différent, et pour diner de délicieux gyoza (raviolis japonais) et jiaozi (raviolis chinois).

Encore une super journée ! Découvrez tous les safaris sur Japon Safari : http://www.japonsafari.com/


Jour 18
Nous partons dans la banlieue ouest de Tokyo, à Setagaya, pour visiter le Gotoku-ji, temple qui est à l’origine du maneki neko. La légende raconte que le moine qui tenait ce temple avait demandé à son chat de l’aider à prospérer. Un jour, des samourai passant par là virent le chat leur faire signe de venir avec sa patte. Les samourai, étonnés, vinrent donc passer la soirée dans le temple. Ils échappèrent ainsi à un violent orage, et furent séduits par les discours du moine. Ils décidèrent donc de faire un don conséquent au temple. Le chat avait bien réussi à faire prospérer le temple !
Nous déposons nous aussi un petit maneki neko en offrande, et son « frère » trône maintenant sur notre cheminée, veillant sur nos chats d’appartement (qui nous coutent cher et ne nous font pas du tout prospérer, mais ils sont si mignons !)
Gotoku-ji
Pumpkin et le petit manekineko
Nous nous baladons dans le cimetière attenant au sanctuaire, puis dans le quartier qui est très sympathique, les murs étant ornés de dessins de chats, avant de rentrer à Tokyo.

Apres déjeuner (à Shinjuku), nous partons dans un autre quartier un peu excentré, Nakano, à l’ouest de Tokyo. Nous y visitons Nakano Broadway (sorte de centre commercial, où nous retrouvons l’ours Kumamon ! Comment nous a-t-il suivi jusqu’ici ?!) et surtout les différentes boutiques Mandarake, temple (au sens propre si on va au dernier étage, on entre dans la boutique en passant sous des torii) du collectionneur de jouets anciens (et de livres, manga, vinyles, déguisements…) Nous y trouvons des jouets datant d’avant guerre vendus à prix d’or !
Nous nous baladons ensuite dans Nakano, quartier très sympa avec plein de petits bars et restaurants, nous faisant un peu penser au Golden Gai. Très bonne découverte.

De retour à Asakusa en soirée, la Tokyo Sky Tree, du haut de ses 634 mètres, nous fait de l’œil… On n’hésite pas longtemps, on y va ! Quasiment pas de queue en fin de journée, on se retrouve vite au sommet, pour admirer l’étendue lumineuse de Tokyo la nuit. Cette tour est tout en symbole, de sa taille (634 peut se lire Musashi) à sa couleur, la plus légère teinte du traditionnel bleu indigo.  La tour est ainsi une fusion entre la beauté du Japon traditionnel et le design néo-futuriste.
Les extra-terrestres attaquent Tokyo avec leurs lasers roses !

Jour 19
Nous allons nous balader au Parc Ueno, ou seuls quelques « fluffy sakura » sont encore visibles, les autres ayant perdus tous leurs pétales
Visite du très intéressant musée de Shitamachi abritant des reconstitutions de la vie telle qu’elle était avant le tremblement de terre de 1923, ce qu’il a changé, et également ce que la seconde guerre mondiale à changé dans la vie de tous les jours.

Déjeuner de tonkatsu et tempura sous les voies de trains à Ameyoko.

Balade dans Akihabara : Mandarake  et différentes boutiques de figurines.
Soirée dans Asakusa
Photo prise depuis la terrasse du dernier étage de l'office de tourisme d'Asakusa.

Jour 20
Le soleil brille sur Asakusa
(dans la rue de notre hôtel)
Train express et direct pour Narita (attention, il n’y en a qu’un par heure, fallait pas louper celui de 8h30 !), derniers achats d’omiyage (sakura mochi, tokyo banana…) pour les collègues et amis restés à Paris, et on monte dans le A380 qui nous ramène à Paris.


Un mot sur la voiture :
GPS très pratique (en anglais sur la notre) qui se repère via le numéro de téléphone de la destination. Il est donc intéressant avant le départ ne noter, en plus des numéros de téléphones des hôtels, ceux de musées et restaurants des lieux à visiter.
Le GPS fait aussi lecteur CD, radio…
Les routes sont bonnes, les japonais roulent tranquillement.
Dans les villes, on laissait souvent la voiture au parking de l’hôtel et on faisait les trajets en tramway. Mais sinon, il y a plein de petits parkings payants un peu partout (mais un peu cher aussi)
La conduite est à gauche (gare aux reflexes qui font mettre les essuie-glaces au lieu du clignotant !)
Nous avons loué 2 Toyota, une pour Kyushu, une pour Yakushima, via l’agence Destination Japon http://destinationjapon.fr/

Un mot sur les restaurants :
Je n’ai pas mis beaucoup d’adresses de restaurants. D’une part parce que je n’ai pas toujours noté l’adresse ou le nom du resto, d’autre part parce qu’il y a tellement de resto partout qu’il est facile d’en trouver un bon.
Ne supportant pas la fumée de cigarette, et les restaurants étant fumeurs pour la plupart, nous allions souvent manger dans les restaurants des gares ou des centres commerciaux, qui eux sont non fumeurs (et on a toujours très bien mangé). Nous avons aussi beaucoup pique-niqué, en prenant des onigiri, ou du tonkatsu, à emporter.

Nous avons ainsi testé différents chaînes de restauration rapide :
  • Hotto Motto : tonkatsu et curry à emporter, plutôt bon
  • Sukiya : gyudon, bœuf sur un bol de riz, bon aussi, mais musique « disneyland » dans le resto, assez insupportable (c’était à Shimabara)
  • Mos Burger : première chaine de burger japonais. Les burgers sont un peu petits, et pas forcément meilleur que chez McDo. Leur originalité, le rice burger (le pain est remplacé par des galettes de riz) n’est pas terrible (le riz est asses gras)
  •  Mc Donald’s : certes, ce n’est pas japonais, mais ce n’est pas dans tous les pays qu’on peut manger un burger teryaki ! C’est comme manger un Greek Burger au Mc Do à Chrypre, c’est culturel !
  • Burger King : ils font aussi du teriyaki, mais j’en suis resté au classique et indémodable whooper and cheese…
  • Mr Donut : on n’y a pas mangé à proprement parlé, mais on y a pris plusieurs desserts, gouter ou petit déjeuner. Leurs doghnuts à la farine de soja (en forme de couronne de petites boules) sont légers et vraiment bons.

La petite serviette est un cadeau gagné grâce à mes points Mr Donut !

Pour pique-niquer, nous avons plusieurs fois acheté des onigiri, ces boulettes de riz fourrées de forme triangulaire. Elles étaient de qualité très inégale, voici mon palmares :
  • Onigiri au 7 Eleven : bon, mais sans plus. L’algue est très sèche, et sert surtout à ne pas se salir les doigts
  • Onigiri au Family Mart : déjà mieux, surtout que l’employé du combini me l’a fait chauffer
  • Onigiri à l’aéroport d’Haneda : le premier du voyage, qui vient d’être fait, le riz est encore tiède, vraiment bon
  • Onigiri à Kyoto : Dans cette petite boutique, les onigiri sont fait avec amour, et quasiment à la commande. Il y a plein de gouts différents, et ils sont vraiment excellents ! On sent la fraicheur des produits !

 Quelques mentions spéciales quand même, nos coups de cœur culinaire du voyage :
  • Le porc noir de Kagoshima (dégusté en tonkatsu dans le restaurant de la gare)
  •  Les délicieux sushi du restaurant à Omotesando à Tokyo (même si ceux du restaurant musashi de la gare de Kyoto sont très bon aussi)
  •  Le steak et l’okonomiyaki du restaurant Teppanya dans Gion à Kyoto
  • Le chou à la crème chocolat amande devant les chutes Ooki no Taki à Yakushima (vendu par un homme et sa fille dans leur camionnette ^^)
  • Les onigiri de Kyoto


Un mot sur les volcans de Kyushu :
Unzen, Aso, Sakurajima… Trois volcans complètement différents qui nous ont tous trois enchantés !
Unzen : se dire qu’on marche sur une montagne qui n’existait pas quand on est né, puisqu’elle est « née » de l’éruption de 1993, c’est quand même quelque chose ! Ce « bébé montagne » nous a vraiment plu, autant par la superbe balade, avec de beaux paysages, que par les fumerolles à son sommet qui nous rappellent que nous sommes sur un volcan !
Aso : l’Enfer de Dante est sous nos pieds ! Plonger son regard dans la fumée du cratère pour découvrir tout au fond une « plage » au bord de l’eau sulfureuse (et donc verte) et brulante)… On se croirait sur une autre planète ! On imaginerait presque un être mutant sur son transat caché dans la fumée…
Sakurajima : Voir de près, et marcher, sur un volcan en éruption (même s’il ne s’agit que de nuages de cendres quand nous y étions), c’est franchement impressionnant ! Marcher dans les cendres, sur une ancienne coulée de lave, ça l’est tout autant (et ça nous rappelle agréablement notre randonnée sur l’Etna il y a quelques années).

Alors, sakura ou momiji ?
Lors de notre premier voyage, nous avons pu admirer les momiji, les érables aux couleurs d’automne. Cette fois-ci, nous avons découvert les sakura, les cerisiers en fleurs. Alors, lesquels sont les plus beaux ?
Les momiji, il faut bien le dire, sont vraiment magnifiques ! Ces petites étoiles allant de l’or au rouge flamboyant nous en mettent plein les yeux, et sont superbes en photos, quelque soit le temps.
Les sakura, que je rêvais de voir depuis toute petite, couvrent le ciel et le sol de rose, allant du rose pâle au fuchsia. Se découpant sur fond de ciel bleu, ou lorsque leur pétales se détachent et virevoltent au grès du vent,  et qu’il « neige » des sakura sur la ville, c’est vraiment superbe !
Si les momiji, en automne, appellent à la contemplation, les sakura, au printemps, sont festifs et apportent la joie dans le cœur des gens, la joie de la fin de l’hiver, du renouveau.
Bref, j’aime vraiment beaucoup les deux, il est bien difficile de choisir… Il ne me reste plus qu’à retourner au Japon en février mars, pour découvrir le pays avec les pruniers en fleurs. Les pruniers, avec leurs branches torturées (ce petit côté Tim Burton me plait beaucoup), ont l’avantage d’avoir des fleurs qui sentent vraiment très bon ! Ou sinon, revenir vers la fin du printemps, quand les arbres gorgés de soleil et d’eau offre des feuilles au vert éclatant, faisant chavirer les capteurs de nos appareils photos ! Ou encore en hiver, lorsqu’une mince couche de neige recouvre les graviers des jardins zen  leur conférant ainsi une atmosphère toute particulière…
Une chose est sure, le Japon n’a pas fini de nous surprendre !

Et les photos, elles sont où ?
Oui, j’avoue, ce carnet de voyage n’est pas riche en photo. Pour la petite histoire, des cambrioleurs peu scrupuleux nous ont dérobés, après avoir forcé la porte de notre appartement, les appareils photos, et l’ordinateur sur lequel j’avais téléchargées les photos.
L'ours Kumamon, mascotte de la ville de Kumamoto,
qui nous a suivi pendant tout le voyage !
Entre nous, je pense que c’est un coup de Kumamon, qui, tel un stalker de manga, nous as suivi partout pendant notre voyage, ou peut-être de Djeustice, le macaque de Yakushima, qui avait déjà essayé de me chiper mon reflex…
Enfin résultat, les seules photos qui me restent sont celles que j’avais envoyées par mails pendant le séjour. C’est pourquoi j’ai agrémenté mon carnet de voyage avec les photos des différents tampons que j’ai collectionné tout au long du voyage.
Au final, je regrette surtout une dizaine de photos, sur toutes celles que j’ai prises en 3 semaines : la photos des fleurs de sakura avec les gouttes de pluie et un joli flou artistique, les photos des fleurs de sakura au soleil, toujours avec ce joli bokeh, les photos de mon homme déguisés en samourai au château de Shimabara, ou se faisant attaquer par les nuages des volcan Unzen et Aso, la photo du tanuki du jardin du sanctuaire Meiji-jingu de Tokyo, la photo en gros plan de Djeustice le macaque, la photo du magnifique jardin du Taizo-in à Kyoto, les photos des jardins de Chiran qui m’ont tant plu…

Et du coup, faute de photos pour les illustrer, voici la liste des articles que vous ne verrez jamais sur mon blog :
- les 2 journées de safari, avec Angelo à Kyoto, avec David à Yokohama
- les chats rencontrés lors de ce voyage
- les sakura au soleil et sous la pluie
- nos différents repas, et toutes les gourmandises que l’ont s’est offert pendant le voyage
Au final, le seul article « satellite » à ce carnet, c’est celui sur ma nouvelle collection de kit-kat, puisque je les ai rapportés en France !

Pour finir sur une note de douceur, voici les sakura mochi achetés en souvenir à l'aéroport de Tokyo,



et les bonbons à l'umeboshi (prune salée) qui finissent agréablement un repas.



11 commentaires:

Maître Po a dit…

Bonsoir GW !

Condoléances pour les photos, je compatis. Quelle horreur !
Surtout la photo du tanuki à Meiji Jingu, mais le principal n'est-il pas que tu en aies vu un ?

Merci pour ce CR qui correspond tout à fait à un de mes futurs voyages, mais je ne sais pas quand. Cet été, j'y retourne pour la 5e fois, avec un programme assez original mais qui reste dans le Kanto ou le Kansai.

Caresses aux fauves...

Tokala a dit…

Bonjour Maître Po ,

Merci pour tes condoléances, et pour tes messages. Tu as raison de relativiser, j'ai déjà bien de la chance de l'avoir vu ce tanuki :-)

N'hésites pas si tu as des questions sur Kyushu. Mon voyage fut court mais vraiment agréable.
La prochaine fois j'aimerai bien découvrir le Kansai plus en profondeur, avec une voiture.

Je te souhaite un bon 5ème voyage :-)

Et les fauves te remercient ;-)

daming a dit…

De passage sur votre blog depuis VF... Vous m'avez convaincu à francher la Mer Jaune ! Kyushu a vraiment des atouts qui sont pas si connus que cela. Merci beaucoup pour ce carnet et condoléances pour l'APN.

Ghislaine a dit…

Merci pour votre message :-)
Bon voyage à Kyushu, et n'hésitez pas si vous avez des questions.

fuchan a dit…

Merci pour ce récit où les mots remplacent agréablement les images malheureusement disparues...
Cela me donne envie de visiter le Kyushu, seule ile ou je ne suis pas encore allé au Japon.

Ghislaine a dit…

Merci fuchan pour ton message !
Ça fait plaisir

zen14 a dit…

Bonjour,
Merci pour ce blog riche en photos et explications detaillées.
Je souhaite faire le meme voyage que le votre (Des sakura sur les volcans (Japon, printemps 2013), mais sur 15 jours. Pourriez vous me donner un ordre d'idée du cout de ce voyage.
Merci a vous

Ghislaine a dit…

Bonjour,
Merci pour votre message :-)
En 15 jours, si vous n'allez qu'à Kyushu ce sera un très beau voyage! Par contre si vous voulez ajouter Tokyo et Kyoto, il faudra faire des choix.
Pour la partie Kyushu uniquement, pour les hôtels et voiture de location (en comptant les frais de drop off) nous en avons eu pour environ 1000 euros par personne. Par contre je n'ai pas le détail...
Je vous souhaite un excellent voyage !

Oscar a dit…

Bonjour,
si après une telle lecture certains hésitent encore à aller à Kyushu...
je leur dirai qu'il peuvent aussi visiter les "enfers" (sources chaudes) à Beppu, ou aller voir les villages de potiers comme Arita, ou se faire ensevelir dans le sable chaud à Ibusuki, ou se baigner dans les eaux chaudes...
Moi j'y retourne cet automne pour la 4ème fois sans me lasser !
Encore bravo, amicalement.

Ghislaine a dit…

Bonjour Oscar,
Merci pour votre message !
C'est vrai qu'en 10 jours, nous n'avons vu qu'une toute petite partie de Kyushu... J'ai hâte de retourner au Japon !
Amicalement

Melo a dit…

Un article très complet! Ca aide pour organiser ses voyages!
Pour le festival de danse sakura à kyoto, c'est du "Yosakoi" ca se reconnait aux clapets appelés Naruko qu'ils ont dans les mains ^^